Exclue du remboursement à partir du 1er janvier 2021, l'homéopathie doit-elle l'être également des bancs de l'université ? Après celle de Lille, la faculté de pharmacie de Tours a décidé de suspendre, à titre provisoire, son DU d'homéopathie.
Développé avec l'université de Poitiers, le diplôme universitaire (DU) d'homéopathie proposé par la faculté de pharmacie de Tours ne sera plus enseigné à partir du mois de septembre. Cette formation de deux ans destinée aux officinaux diplômés fait les frais de l'annonce officielle de l'arrêt du remboursement de l'homéopathie, effectif dès le 1er janvier 2021. Si le cours d'homéopathie proposé aux étudiants en cinquième année n'est, lui, pas remis en cause, cette décision pourrait en appeler d'autres. Il y a un an, déjà, la fac de Lille suspendait son DU d'homéopathie, préférant attendre les conclusions définitives de la Haute autorité de santé (HAS). Le 5 juillet, au lendemain du verdict, le Collège national des généralistes enseignants (CGPE) demandait purement et simplement la « suppression » de tous les DU d'homéopathie.
Si Lille et Tours ont suspendu récemment ces diplômes, la faculté de Bordeaux avait acté cette décision dès 2009. À l’inverse, l'université de Strasbourg ou la faculté de Lyon-I ont annoncé que seule une « demande officielle, de la part de la Conférence des doyens ou du ministère » pourrait les convaincre d'y renoncer. En 2017, le Conseil scientifique des académies des sciences européennes (EASAC) avait tranché clairement pour l'arrêt de l'enseignement de l'homéopathie à l'université estimant que « les explications avancées pour expliquer son efficacité ne sont pas plausibles scientifiquement ».
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