Dans le cadre de la reprise de l’épidémie de Covid-19 et à l’approche de la saison hivernale, il est recommandé de ne pas délivrer plus de deux boîtes de paracétamol en automédication. Et en cas de prescription de quantités importantes de paracétamol, il convient d’adapter la dispensation aux besoins réels du patient.
Des recommandations ont été émises afin de modérer l’utilisation de paracétamol, dans un contexte de reprise de l’épidémie de Covid-19 et de l’arrivée des pathologies hivernales. Ces recommandations ont été formulées par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les syndicats de pharmaciens (FSPF et USPO) et le Collège de la médecine générale (CMG).
Aux pharmaciens, il est recommandé :
- de limiter la dispensation du paracétamol, en l’absence de prescription, à deux boîtes par patient,
- de privilégier la dispensation sur ordonnance,
- d’interroger les patients sur leur état et d’adapter la dispensation à leurs besoins réels. Ceci tout particulièrement en cas de prescription d’une quantité importante de paracétamol,
- En l’absence de prescription, de demander aux patients leur accord pour inscrire les dispensations de paracétamol dans leur dossier pharmaceutique,
- Enfin, les pharmacies ayant une activité en ligne sont invitées à limiter la vente en ligne de paracétamol.
Aux médecins, il est recommandé de limiter leurs prescriptions de paracétamol. Tout d’abord en évitant d'en prescrire aux patients qui n’en ont pas un besoin immédiat. Ensuite, lorsque la situation le permet, en privilégiant une posologie de trois prises par jour toutes les 8 heures (au lieu de quatre prises par jour toutes les 6 heures).
Toutefois, le paracétamol reste à privilégier chez les enfants et la femme enceinte en cas de douleur et/ou fièvre. En effet, l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) n’est pas à privilégier, en particulier chez l’enfant. Quant aux AINS, ils peuvent être utilisés de façon ponctuelle et sur avis médical pendant les cinq premiers mois de la grossesse. En revanche, ils sont contre-indiqués à partir du début du sixième mois de grossesse.
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