Le libre accès a été mis en place par 26 % des officines à fin octobre 2008, selon les industriels, mais « 11 % des pharmacies ont mis devant le comptoir des références en libre accès tout en déclarant ne pas avoir mis en place le libre accès ».
IMS Health a mené l’enquête et remarque, dans des pharmacies où le libre accès est en place, que « dans les linéaires, la dermocosmétique est particulièrement réévaluée à la baisse en termes d’exposition ». La surface d’exposition dans les officines n’est pas extensible, et les pharmaciens choisissent souvent de faire de la place au libre accès au détriment d’autres produits : des références, voire des gammes entières, disparaissent de la surface de vente.
Une étude sur les références d’automédication permet de constater que peu d’entre elles tirent leur épingle du jeu. « Même une marque grand public de forte notoriété prend des risques à ne s’afficher que devant (le comptoir), malgré une grande surface d’exposition dédiée ». La solution ? La double exposition, à la fois devant et derrière (ou sur) le comptoir.
Les industriels notent enfin qu’une « baisse de prix accompagne souvent la hausse des ventes », mais elle reste « modeste et s’étend de -1 à -5 % ». Et encore, pas toujours. C’est le cas du sevrage tabagique qui voit, au contraire, ses prix revus à la hausse.
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