Sur le quotidiendupharmaciens.fr, la remise en cause de l'homéopathie, de l'acupuncture, de l'hypnothérapie, ou encore de la mésothérapie par les signataires d'une tribune dans le « Figaro » laissent perplexes certains confrères.
« La terre plate, le soleil qui tourne autour de la terre… Méfions-nous des certitudes des experts », ironise Philippe. « Les dogmes du médicalement correct font autant de dégâts que certains charlatans », estime pour sa part Klimber. Véronique, elle, conçoit que des patients puissent se trouver soulagés par des traitements homéopathiques, même si elle considère que c’est « de la poudre de perlimpinpin ». En revanche, elle juge « scandaleux » que ces produits soient remboursés.
« Comment être aussi péremptoire ? » rétorque Gilles, soulignant que « des millions de gens ne prennent rien d'autre et vont très bien, sans coûter cher et sans prendre de produits nocifs ». « Même si c'est seulement un effet placebo, quelle importance ? Ils se sentent soignés et quand ce ne sont pas des pathologies graves, où est le problème ? 40 ans d'observation me persuadent de l'utilité de l'homéopathie », explique ce confrère.
Un autre pharmacien, Alain, fait remarquer qu’une grande part des maladies guérit sans médicament, ne serait-ce que la grippe et le rhume. « Beaucoup des traitements médicamenteux sont inefficaces, inutiles et parfois dangereux, estime-t-il. Après, pour les maladies qui justifient un traitement médicamenteux, évidemment rien à dire, beaucoup de médicaments ont fait bien entendu preuve de leur efficacité. »
Du côté des patients, la contestation de l’homéopathie ne semble pas les avoir conduits à délaisser les granules. Près de 56 % des pharmaciens déclarent en effet ne pas avoir constaté une baisse de la demande, selon notre enquête en ligne.
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