Le biosimilaire est un médicament similaire à un biomédicament dont le brevet est tombé dans le domaine public, ce qui permet de l’obtenir à moindre coût. Les biosimilaires, comme les biomédicaments, contiennent un principe actif dérivé d’une source biologique (en général il est issu de cultures cellulaires). Ces médicaments sont plus lourds et plus complexes à fabriquer que les médicaments issus de la chimie, et seuls des organismes vivants sont capables de les synthétiser. Ils sont aussi très chers.
En France, le marché des biosimilaires représente 75 millions d’euros, avec seulement trois molécules commercialisées : époétine, filgastrim et hormone de croissance. Seul un anticorps monoclonal biosimilaire est autorisé à l’heure actuelle en France (infliximab), et commercialisé depuis peu par deux laboratoires : Biogaran et Hospira. Les brevets d’autres anticorps monoclonaux déjà commercialisés, tels Mabthera (Rituximab, Roche) ou Herceptin (Trastuzumab, Roche) tomberont dans le domaine public d’ici à 2018. En prenant en compte la chute de ces brevets, le marché des biosimilaires pourrait atteindre de 350 millions à 1,4 milliard d’euros au-delà des années 2020. Toutefois, ce marché se cherche encore, et ses règles ne sont pas encore bien fixées. « La loi sur les biosimilaires est aujourd’hui trop complexe et inapplicable en l’état », rapporte Pascal Brière, président de Biogaran, qui préconise « d’attendre de voir quelle est la dynamique de ce nouveau marché avant de légiférer ».
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %