Le tramadol désormais interdit en compétition

Comme chaque année, la liste des produits interdits dans le cadre de pratiques ou de compétitions sportives a été actualisée. Parmi les nouveautés, le tramadol est désormais interdit en compétition.

Une nouvelle liste des produits interdits dans le cadre de pratiques ou de compétitions sportives est en vigueur depuis le 1^er janvier 2024. Elle est disponible sur le site de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Trois nouveautés sont à retenir.

D’une part, le tramadol est désormais interdit en compétition depuis le 1^er janvier 2024. Il est donc nécessaire de respecter une période de sevrage avant une compétition sportive. Cette période a été établie à 24 heures en se basant sur une utilisation thérapeutique du tramadol (à moins qu’une période différente n’ait été approuvée par l’AMA pour un sport donné).

D’autre part, les glucocorticoïdes restent interdits en compétition lorsqu’ils sont administrés par voie rectale. « Les périodes de sevrage minimales à respecter après une administration rectale de glucocorticoïdes sont maintenant incluses dans le tableau des périodes de sevrage des glucocorticoïdes », indique l’AMA (pour en savoir plus, cliquer ici).

Enfin, le don par des sportifs de plasma ou de composés plasmatiques par plasmaphérèse n’est plus interdit lorsqu’il est réalisé dans un centre de collecte agréé.

Le Cespharm rappelle que, pour une vérification lors de la dispensation d’un médicament à un sportif, le moteur de recherche de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) peut être consulté. Il recense, par nom de spécialité, les médicaments à usage humain contenant une substance dopante.

La prudence doit être également de mise lors de la délivrance d’un complément alimentaire à un sportif. À cet effet, la norme européenne NF EN 17444 (remplaçant la norme française NF V 94-001) – mentionnée sur l’emballage – permet de mieux identifier les compléments alimentaires dépourvus de substances dopantes.

Le Cespharm propose une sélection d’outils élaborés avec le ministère chargé des Sports : affiches, vidéos, brochures à remettre au sportif, des documents d’information professionnelle, affichette à usage professionnel recensant les médicaments de prescription médicale facultative contenant une substance interdite en compétition.