« IL S’AGIT encore d’un projet à un stade préliminaire », tient à rassurer le cabinet de Nora Berra, la secrétaire d’État à la Santé. Une petite phrase du programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017 avait en effet jeté l’émoi chez les officinaux : « La simplification du circuit de vaccination, permettant au médecin de disposer de vaccins au sein de son cabinet, doit être envisagée en lien avec les pharmaciens et en tenant compte des contraintes réglementaires » (voir notre édition du 29 mars). D’abord passée inaperçue, cette proposition ne prévoyait pas moins que le contournement des officines pour la fourniture en vaccin. Un projet dont on ne sait pas vraiment comment il serait mis en œuvre. Comment les médecins se fourniraient-ils en vaccin - auprès des laboratoires ou des officines ? -, ni s’il serait limité aux périodes d’épidémie.
Interrogé par « Le Quotidien », le ministère de la Santé se borne pour l’heure à rappeler dans quel contexte ce programme est né : « la Direction générale de la santé (DGS) a engagé dès 2008 une réflexion visant à améliorer la protection vaccinale en France. Les travaux conduits au sein d’un comité associant, autour des directions ministérielles impliquées, sociétés savantes, ordres professionnels, collectifs d’usagers, agences sanitaires et instituts de recherche ont permis de dégager des grands axes, objectifs et actions prioritaires. » Des réunions ont par ailleurs été organisées, à la demande de Nora Berra, en 2011 afin d’organiser la mise en place concertée de cette politique d’amélioration. C’est dans ce contexte qu’a été élaboré le Programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017. « La Conférence nationale de santé, les organisations professionnelles, sociétés savantes, agences sanitaires, et le HCSP seront consultés pour faire part de leurs observations sur ce programme d’actions » précise enfin le ministère.
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