Sur son site Internet, l’Institut Upsa de la douleur tente d’expliquer les mécanismes du phénomène douloureux. Et tout d’abord en le définissant, selon l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), comme une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrite en termes d’un tel dommage ». On distingue douleur aiguë et douleur chronique, la première apparentée au symptôme d’une lésion, la seconde étant une maladie à part entière définie comme telle après un délai d’évolution de trois à six mois.
La douleur n’est pas immédiatement perceptible mais suit un chemin dans l’organisme avant d’être analysée en tant que telle. Quand une lésion se produit, des terminaisons nerveuses présentes dans tous les tissus du corps (peau, muscles, viscères) sont stimulées. Elles envoient un message transmis par des fibres nerveuses jusqu’à la moelle épinière. Le message atteint ensuite le cerveau où il est décodé en tant que douleur. Cependant, tout au long de son cheminement, le message douloureux est modulé par des systèmes régulateurs dont l’un est situé au niveau de la moelle épinière. Ce filtre majeur, appelé « la porte », a été décrit sous le nom de théorie du gate control par Patrick Wall et Ronald Melzack en 1965. Cette porte, en modulant son ouverture, peut influer sur le débit du message, l’augmentant, le réduisant ou l’interrompant totalement. Il existe donc, dans le système nerveux, des mécanismes capables de réguler l’intensité de la douleur. Ainsi, comprend-on mieux pourquoi certaines réactions comme l’application d’eau fraîche sur une brûlure peuvent soulager la douleur en provoquant la fermeture de la porte. De la même façon, les substances antidouleur, endomorphines ou endorphines, que sécrète le corps agissent sur la douleur en fermant la porte. La théorie du gate control a aussi révélé que la douleur apparaît en cas de déséquilibre entre deux systèmes, inhibiteur et excitateur. Une surcharge de l’un, un dérèglement de l’autre, peuvent provoquer la rupture de l’équilibre et laisser place à la douleur.
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