La nouvelle convention pharmaceutique indique que les officinaux doivent s’engager à « garantir au patient de plus de 75 ans, pour un médicament générique donné, la délivrance dans son officine de la même marque ». Dans un premier temps, cette mesure concerne onze médicaments prescrits dans le cadre des traitements chroniques en cardiologie et en diabétologie. Il s’agit de : pravastatine, ramipril, amlodipine, glimépiride, lercanidipine, clopidogrel, losartan, nebivolol, répaglinide, losartan + HCTZ et mycophénolate mofetyl. Pour une molécule donnée, la prime à la performance, calculée pour chaque pharmacien, lui sera versée dans son intégralité uniquement s’il délivre une seule marque de médicament générique à 90 % de ses patients âgés de plus de 75 ans. S’il n’atteint pas ce seuil, sa prime sera amputée de 20 %. La convention précise toutefois que ce taux de stabilité « est calculé en tenant compte des changements de nom de marque, des rachats et/ou fusion de laboratoires et des ruptures d’approvisionnement », afin de ne pas pénaliser le pharmacien du fait d’événements indépendants de sa volonté. « Actuellement, la moitié des pharmaciens atteignent d’ores et déjà un seuil de 100 % et les trois quarts dépassent 90 % », souligne Philippe Besset. « C’est un effort qui nous est régulièrement demandé par les prescripteurs et par les patients âgés. Il faut donc vraiment travailler sur ce point. »
La stabilité de la délivrance aux patients âgés encouragée
Publié le 23/04/2012
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2917
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