Sixmo 74,2 mg est un implant sous-cutané à base de buprénorphine, indiqué dans le traitement substitutif de la dépendance aux opioïdes.
Après la buprénorphine en comprimé sublingual, en lyophilisat oral et en injectable, c’est une autre galénique, sous forme d’implant sous-cutané, qui fait son apparition sur le marché français. Son nom : Sixmo 74,2 mg, commercialisé par le Laboratoire Accord Healthcare France.
Sixmo est indiqué pour le traitement substitutif de la dépendance aux opioïdes, dans le cadre d'une prise en charge médicale, sociale et psychologique. Ce traitement, d'une durée d'action de 6 mois, est réservé aux adultes cliniquement stabilisés pour lesquels la posologie ne dépasse pas 8 mg/jour de buprénorphine sublinguale. Il s’agit d’un médicament uniquement hospitalier : il ne peut être prescrit que par un médecin hospitalier ou exerçant en centres de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), et sa pose n’est réalisée qu’en établissement de santé. Une ordonnance sécurisée est obligatoire. Les patients seront surveillés étroitement, notamment pour s'assurer de la cicatrisation après la pose, vérifier que les implants sont toujours en place, contrôler la survenue de symptômes de sevrage et identifier une consommation d'opioïde.
En pratique, une boîte de Sixmo contient 4 implants qui seront insérés dans le tissu sous-cutané, sur la face interne du haut du bras. Avant l'insertion, la prise de buprénorphine sublinguale doit être interrompue pendant 12 à 24 heures. Les implants restent en place pendant 6 mois avant d'être retirés. Le traitement par Sixmo peut être renouvelé 6 mois supplémentaires avec 4 nouveaux implants insérés dans le bras opposé. En revanche, après 12 mois, le patient revient à un traitement de buprénorphine par voie sublinguale, faute de données sur l'utilisation de Sixmo au-delà de 1 an.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %