C'est une histoire banale. Comme il en existe des milliers d'autres. Celle d'une rupture d'approvisionnement en médicament. Mais pour la britannique Rachel Rothwell, cette histoire a viré au cauchemar. La jeune-femme souffre de cataplexie, une maladie par laquelle de fortes émotions, telles que la joie ou la colère, paralysent les muscles et provoquent un effondrement physique complet. Depuis neuf ans, la clomipramine lui faisait presque oublier sa maladie. Mais en avril dernier le médicament a disparu des pharmacies de Calne, où elle habite. Au début, elle a pu s'en procurer dans les villes voisines, mais au bout d'un mois, la rupture était totale. Son médecin lui a bien prescrit un substitut, mais il lui a fallu des mois pour s'y adapter. En attendant, ses symptômes sont revenus. Et rien n'est venu consoler les douleurs de Rachel. Ni le fait que la clomipramine figure sur la liste officielle des médicaments que les fabricants doivent stocker pour se préparer au Brexit. Ni le fait, d'ailleurs, que cette rupture dépasse largement la problématique du Brexit… Le cauchemar des ruptures reste avant tout celui des patients.
Brexit
Jusqu'à la rupture
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Publié le 31/10/2019
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Crédit photo : GARO/PHANIE
D. D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3553
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