La police grecque vient de démanteler un réseau de trafiquants d'anticancéreux, dont l'activité aura coûté en 5 ans près de 14 millions d'euros aux caisses publiques.
Vingt-et-un suspects ont été arrêtés, dont les trois cerveaux présumés du gang. Les trafiquants opéraient en volant les médicaments dans les hôpitaux ou en se les procurant via des ordonnances frauduleuses. Les médicaments étaient ensuite revendus en Allemagne, Italie et Suisse. Des médecins et infirmiers hospitaliers figurent parmi les participants présumés à ce trafic qui fonctionnait grâce à un système de fausses factures et de sociétés écran.
Ce trafic, qui aurait débuté en 2013, a procuré 25 millions d'euros de gains à ses auteurs. Dans le même temps, la perte infligée aux caisses publiques s'est élevée à près de 14 millions d'euros. En pleine cure d'austérité pour le pays, y compris pour les comptes alloués à la santé, ce trafic prospérait. Ces dernières années, patients et médecins grecs ont dénoncé à plusieurs reprises des pénuries de traitements vitaux, notamment à visées oncologiques (voir notre article « abonné »).
Avec l'AFP.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %