Les fausses ordonnances, les pharmaciens y sont habitués. Mais celles qui atterrissent en ce moment sur leur comptoir, ont un curieux parfum de scandale.
Car l’hydroxychloroquine, qui balance encore entre miracle et mirage, est devenue la drogue de toutes les convoitises. Jusqu'à être rendue inaccessible en ville par décret dans l'indication Covid-19… Pour s'en procurer, nos confinés, autorisation de déplacement en poche et ordonnance à la main, n'hésitent pourtant pas à se présenter en pharmacie pour décrocher la nouvelle potion magique. Parfois même avec violence, comme récemment au Canet-en-Roussillon. La prescription, forcément illicite, a été « achetée » sur Internet, ou « arrachée » à un médecin peu sourcilleux. Une titulaire racontait la semaine dernière avoir reçu une ordonnance pour usage personnel… Joint par téléphone, le prescripteur a tenté : « C’est pour ma femme, elle a une polyarthrite. » « Vous me prenez pour une idiote ? C’est le serment d’hypocrite que vous avez prêté ? », a répondu la pharmacienne qui, en bonne gardienne des poisons, a réservé son maigre stock de Plaquenil à des usages plus raisonnés…
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