Faire prendre son traitement à un enfant n’est pas toujours simple. Alexandra Laroche-Chaib, fondatrice de la box Docteur Sirop, a souhaité répondre à cette problématique en fournissant une solution clé en main sous la forme d’une « box ». Docteur Sirop est un avatar qui prend la forme d’un cerf affublé d’une blouse blanche. La box propose du contenu voulu pour que les enfants comprennent les mécanismes à l’œuvre dans leur corps, et l’intérêt de se soigner.
Un QR code donne accès à une application, Docteur Sirop, dans laquelle les parents peuvent renseigner le prénom et l’âge de leur enfant, et accéder à des vidéos qui mettent en scène dans l’univers de l’espace, le fameux docteur. Trois appels vidéo personnalisés sont proposés. Le premier, à regarder en début de traitement, doit motiver le jeune patient à prendre ses médicaments, le second vise à l’encourager, et le dernier, à le féliciter.
Un risque d’effet Happy Meal ?
La box intègre ensuite un carnet de missions personnalisables ainsi que des feuillets pour chaque jour de traitement, adaptable à la durée de la posologie. Ce sont aussi des cartes récompenses transmettant quelques notions pédagogiques sur un sujet ciblé comme les vitamines, les bactéries etc. Des gommettes sont à coller après chaque prise matin/midi/et soir, toujours dans l’idée de récompenser l’enfant. Ce sont aussi pêle-mêle, des étuis à médicaments, et deux diplômes de fin de mission.
Quid d’un effet Happy Meal induit par le Docteur Sirop, qui risquerait d'inciter les jeunes patients à dédramatiser la prise de médicaments ? Contactée par « Le Quotidien du pharmacien », Alexandra Laroche-Chaib explique que la box a été conçue de manière à éviter toute dérive. « Nous voulions être sûrs d’avoir une posture bienveillante. C’est pourquoi nous avons été accompagnés d’une psychologue clinicienne pour prendre en considération la situation de l’enfant et celle de ses parents qui peuvent varier lorsqu’il s’agit de prendre un médicament. »
Un médecin a été sollicité afin d’employer les termes justes concernant la notion d’observance thérapeutique. « Au début, l’enfant a l’impression de jouer, mais comme le contenu de la box a été rédigé par un médecin, il comprend que le médicament agit sur son corps, et que ce n’est pas anodin », assure Alexandra Laroche-Chaib. Les gommettes à coller par exemple, ont aussi un intérêt pour éviter les surdoses et assurer l’observance.
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