Pour pallier les tensions d’approvisionnement en collyre Atropine 0,5 %, le Laboratoire Alcon met à disposition des unités d’une spécialité équivalente initialement destinée au marché espagnol.
Le collyre Atropine 0,5 % d’Alcon est en tension d’approvisionnement depuis début juillet, en raison des restrictions mises en place sur l’utilisation des dérivés mercuriels. Ceci provoque un défaut d’approvisionnement en nitrate phénylmercurique, lequel est un excipient entrant dans la composition du collyre Atropine 0,5 %.
Pour pallier cette difficulté d’approvisionnement, le laboratoire met à disposition des unités d’une spécialité équivalente initialement destinée au marché espagnol : Coirofta Atropina 5 mg/ml, colirio en solución (sulfate d’atropine à 0,5 %).
Les indications thérapeutiques des deux spécialités sont identiques, ainsi que la posologie, le mode et la voie d’administration, puisque la concentration et le volume de chaque flacon sont identiques. Toutefois, les excipients à effets notoires sont différents : la spécialité française renferme du nitrate phénylmercurique, alors que la spécialité espagnole comporte du parahydroxybenzoate de méthyle (E-218), du parahydroxybenzoate de propyle (E-216) et du dihydrogénophosphate de potassium. Outre le risque allergique avec les parahydroxybenzoates, « le collyre espagnol contient 3,3 mg de phosphates par ml. Chez les patients qui souffrent de dommages sévères de la cornée, les phosphates peuvent causer, dans de très rares cas, des troubles de la vision en raison de l’accumulation de calcium pendant le traitement (nuage) », précise Alcon.
En pratique, « chaque unité de la spécialité importée fait l’objet d’un surétiquetage en français, avec ajout d’une note d’information. La spécialité importée n’étant pas sérialisée, les unités ne sont pas à décommissionner », indique le laboratoire.
Pour toute demande d’information complémentaire, le laboratoire est joignable au 01 47 10 47 58.
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