LA FÉDÉRATION des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a soumis à ses adhérents les différentes orientations proposées par le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS)*. Notamment celles concernant les nouveaux services. Ainsi, 86 % des titulaires ayant répondu au questionnaire sont d’accord pour renouveler les prescriptions après un bilan pharmaceutique, 89 % sont favorables à la réalisation d’entretiens d’accompagnement des malades chroniques et 69 % répondent « oui » à l’idée d’instaurer un bilan de médication sur prescription médicale. En ce qui concerne la pratique du dépistage des angines, 72 % déclarent être prêts à le faire.
La proposition de finalisation des textes réglementaires relatifs à la préparation des doses à administrer (PDA), accompagnée d’une ouverture aux médecins de la possibilité de prescrire cette prestation, remporte moins d’adhésion : un peu plus d’un titulaire sur deux s’y montrent favorables (53 %). Enfin, si 80 % des pharmaciens sont séduits par le projet d’organiser le suivi vaccinal des patients, ils sont nettement plus réticents à l’idée de réaliser l’injection sur prescription : seulement 45 % de réponses positives. Ils sont encore plus réservés lorsqu’on leur demande s’ils seraient prêts à faire de leur propre initiative les rappels chez les adultes : 40 % accepteraient.
En revanche, la mise en place d’une rémunération à l’acte de ces nouveaux services, avec prise en charge par l’assurance-maladie et exemption de la TVA, fait quasiment l’unanimité : 93 % des titulaires affirment le souhaiter.
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