Selon une enquête menée par l'institut d'études Arcane Research, les trois quarts des pharmaciens sont favorables à la substitution par les biosimilaires.
L'étude « Biomédicaments et biosimilaires 2021 : comment accompagner l’équipe officinale afin d’accroître l’observance thérapeutique des patients aux biomédicaments et développer les biosimilaires à l’officine ? », qui a interrogé 201 pharmacies entre le 4 et le 20 octobre, fait émerger un autre constat. « La méconnaissance des produits apparaît comme le principal frein au développement des biomédicaments et biosimilaires. » Pourtant, comme le souligne la synthèse de l'étude, « une grande majorité de pharmaciens sont intéressés pour développer leur rôle de conseil auprès des patients ». 75 % d’entre eux sont favorables à la substitution, sans conditions même pour 52 % des sondés. À l’inverse, 26 % du panel estime que la substitution ne doit concerner que certaines classes de biomédicaments.
Par ailleurs, 80 % des pharmaciens interrogés se disent intéressés par l'idée de « développer le rôle de conseil auprès des patients concernant les biomédicaments et la substitution par les biosimilaires ». L'étude d'Arcane Research évoque toutefois un faible niveau de connaissance de ces spécialités par les pharmaciens. Ce qui se traduit par « une forte demande d’informations dans tous les domaines et des attentes fortes envers les laboratoires », notamment en ce qui concerne « l'approvisionnement et la disponibilité des produits ».
Parmi les pistes à envisager pour accroître l’observance thérapeutique des patients aux biomédicaments et développer les biosimilaires à l’officine, les pharmaciens estiment notamment qu'il serait pertinent de développer des supports d’information mais aussi d'organiser davantage de visites pour présenter les biomédicaments et biosimilaires.
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