Des tensions d’approvisionnement commencent à apparaître en ce qui concerne Kaletra et l’azithromycine, en raison de fortes demandes liées à l’utilisation de ces produits dans le traitement du Covid-19.
Pour l’azithromycine, sans qu’une tension d’approvisionnement n’ait encore été déclarée, les officinaux commencent à avoir des difficultés à s’en procurer auprès des grossistes-répartiteurs. Pour Kaletra, les tensions d’approvisionnement ont été notifiées à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ces tensions concernent toutes les formes galéniques et dosages du médicament : la solution buvable (80 mg+20 mg)/ml, les comprimés 100 mg/25 mg et les comprimés 200 mg/50 mg. L’ANSM annonce qu’il y a, depuis le 1er avril, une mise à disposition à titre exceptionnel et transitoire auprès des pharmacies à usage intérieur d’unités de la spécialité Aluvia 200 mg/50 mg, comprimé pelliculé et Kaletra (80 mg + 20 mg)/ml, solution buvable, initialement destinées à d’autres marchés hors de l’Europe.
Le Laboratoire Abbvie rappelle que Kaletra est indiqué dans le traitement du VIH-1 et que « son efficacité et sa sécurité dans le traitement du Covid-19 n’ont pas été démontrées. Son recours ne doit être considéré qu’après décision collégiale à l’hôpital, dans le respect des recommandations du Haut Conseil de la santé publique et en particulier pour les patients Covid-19 atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d'une défaillance d’organe ». Les pharmaciens hospitaliers ne doivent commander Kaletra que pour les patients hospitalisés, sans surstocker. Les patients infectés par le VIH et habituellement traités par Kaletra continuent de se fournir auprès de leur officine de ville munis de leur ordonnance. Le Laboratoire Abbvie demande également aux officinaux de ne pas stocker le médicament de manière excessive.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %