STRUCTURE fondamentale de la matrice extracellulaire, l’acide hyaluronique (AH) est une molécule pivot du processus de cicatrisation, qui intervient à tous les stades. Les Laboratoires Genévrier ont mené, depuis plusieurs années, des études cliniques prouvant l’intérêt de leur gamme ialuset, crème et compresse, pour obtenir une cicatrisation rapide et de meilleure qualité des plaies aiguës et chroniques. Les résultats des différents essais versus un comparateur neutre (sans AH) ont mis en évidence, de manière statistiquement significative, l’influence positive et précoce de l’AH de ialuset, quelle que soit sa présentation. Ils ont montré notamment une réduction de la surface de la plaie, une réduction également significative et importante de la douleur au retrait du pansement, et une sécurité d’emploi. Plus récemment, les laboratoires ont souhaité mieux comprendre les pratiques actuelles de prise en charge à travers une étude observationnelle. Dénommée PRIME, cette étude s’est déroulée en France de mai à septembre 2012. Elle avait pour objectif de recueillir les pratiques de prescription de ialuset, crème et compresse, dans la prise en charge des plaies aiguës en médecine de ville (dermabrasion, brûlure du premier degré, coupure). Les raisons de prescription les plus fréquemment citées par les médecins étaient l’efficacité (91,8 %) et la simplicité d’utilisation (66,8 %). Le délai moyen de cicatrisation a été de 7,5 jours et 71 % des patients étaient complètement cicatrisés à la deuxième visite (après 9,3 jours). Globalement, les patients ont été satisfaits (98,6 %), ils ont particulièrement apprécié la rapidité d’utilisation (94,5 %) et la facilité d’application (96,3 %). Ils ont jugé la tolérance de ialuset bonne à excellente (99,6 %), avec notamment peu ou pas de douleurs au changement de pansement.
Un nouveau protocole hospitalier pour les radiodermites.
Malgré les techniques innovantes d’irradiation, certains patients peuvent développer des toxicités aiguës qui, à des grades élevés (supérieurs à 2), nécessitent l’arrêt temporaire ou définitif du traitement et altèrent ainsi les chances de guérison du patient. Parmi ces toxicités, les radiodermites sont observées dans 57 % des cas. Cependant, leur intensité peut être atténuée et, dans cette optique, un protocole de soin a été mis en place au sein du centre de lutte contre le cancer Georges François Leclerc de Dijon. Ce protocole conjugue l’utilisation de Prontosan solution et de ialuset crème. Il a été proposé dès l’apparition de radiodermites de grade 2 et suivi chez trente patients atteints d’un cancer ORL traités par radiothérapie, associée ou non à une chimiothérapie. Les radiodermites ont été stabilisées au grade 2 et ont permis la poursuite du traitement par radiothérapie et, si nécessaire, par chimiothérapie. Par ailleurs, les patients ont signalé un apaisement de la douleur pendant, ou quelques heures après, l’application du soin cutané. L’équipe médicale a constaté une meilleure récupération de la souplesse de la peau, une diminution de la fibrose cicatricielle et une cicatrisation complète à deux mois. La douleur ayant été diminuée, la qualité de vie du patient a été améliorée.
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