Le laboratoire français Servier vient de conclure un accord de licence avec le japonais Taiho Pharmaceutical. Il acquiert ainsi les droits de développement et de commercialisation d’un anticancéreux, le TAS-102 (trifluridine + chlorhydrate de tipiracil) en Europe et dans d’autres pays. L’achat de ce médicament lui coûte 130 millions de dollars, comprenant un paiement initial et un autre à l’enregistrement du médicament en Europe. Taiho touchera ensuite des paiements à certaines étapes commerciales, cliniques et réglementaires, ainsi que des royalties. Le groupe japonais conserve les droits de développement et de commercialisation aux États-Unis, au Canada, au Mexique et en Asie, ainsi que les droits de fabrication et de fourniture. Autorisé au Japon depuis l’an dernier, le TAS-102 est actuellement étudié par les autorités sanitaires en Europe et aux États-Unis. Il s’agit d’une chimiothérapie orale, efficace chez les patients atteints d’un cancer du côlon à un stade avancé et résistants aux traitements usuels, dont il prolonge la survie de 3 mois quand il est utilisé seul. Jusqu’alors, Servier comptait sept molécules en développement en oncologie. Avec le TAS-102, il peut espérer voir trois nouveaux médicaments anticancéreux sur le marché d’ici à 2016. Le groupe français souhaite associer cette nouvelle molécule à d’autres médicaments existants et le tester dans d’autres indications, notamment le cancer de l’estomac. Servier confirme ainsi son intérêt pour la cancérologie et prévoit un nouvel essor du groupe à l’horizon 2020.
Servier soigne son secteur oncologie
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Publié le 16/06/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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