Huit associations européennes d'industriels, de grossistes, d’importateurs et de pharmaciens d’officine s’unissent pour réclamer des mesures plus efficaces pour lutter contre les ruptures de stock de médicaments.
Tous les pays de l’Union européenne, à des degrés divers, pâtissent de ruptures de stock de médicaments. Ces ruptures ont un « impact de plus en plus lourd sur les patients, les professionnels, les systèmes de santé et les distributeurs », mettent en garde les acteurs de la chaîne du médicament. Huit associations représentatives, dont le Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE) pour les officinaux, réclament donc plus de transparence et d’information sur les ruptures de stock en cours ou à prévoir. Selon les signataires, une meilleure communication des données relatives à ces ruptures de stock permettrait de les anticiper et d’en prévenir les conséquences pour les prescripteurs, les distributeurs et les patients, tout en en limitant leur durée. Les associations demandent aussi des échanges d’informations plus rapides et plus poussés et des « codes de conduite » pour une information réciproque de tous les maillons de la chaîne de distribution. Elles exigent également de mieux connaître les causes exactes des ruptures de stock, pour en limiter la fréquence. Des solutions alternatives devraient être proposées rapidement aux professionnels de santé comme aux patients lorsqu’un médicament est indisponible.
Une évaluation des systèmes mis en place dans les pays européens, afin de sélectionner les plus efficaces, pourrait servir de base à un système commun d’information et de prévention, fonctionnant au niveau de toute l’Union européenne.
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