Les baisses de prix sur les génériques annoncées par le Comité économique des produits de santé (CEPS) font réagir le GEMME. L'association, qui regroupe la plupart des génériqueurs, rappelle les efforts importants supportés par les industriels du secteur depuis plusieurs années.
En 2017, les baisses de prix sur les médicaments génériques représenteront encore près de 4 % de chiffre d’affaires annuel de ce marché, indique le GEMME. L'association, qui réunit 21 industriels du générique et des biosimilaires*, souligne que cette contribution viendra s’ajouter à celles déjà très importantes supportées par le secteur depuis 2013. « Les laboratoires auront ainsi dû absorber plus de 800 millions d'euros de baisses de marge sur 5 ans, soit en moyenne 160 millions d'euros », indique le GEMME. Pour son président, Erick Roche, « les laboratoires de médicaments génériques contribuent donc encore de façon disproportionnée à l’effort demandé pour réaliser les économies nécessaires au respect de l’ONDAM ». Et de déplorer le manque d’ambition des mesures favorisant le développement de l’utilisation de ces médicaments, source des véritables économies.
Les syndicats d'officinaux, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) se sont également alarmés des baisses de prix sur les génériques envisagées dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017.
*Les laboratoires Accord Healthcare, Arrow génériques, Biogaran, Cristers, Delpharm, EG Labo, H2 Pharma, Helm, Macors, Mylan, Médipha Santé, Médis, Panpharma, Ranbaxy, Sandoz, Synerlab, Substipharm, Teva, Venipharm, Zentiva et Zydus.
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