La filière « officine » attire de moins en moins les jeunes. Selon le site de « L’Étudiant », en 2016-2017, seulement 35 % des étudiants en pharmacie ont opté pour la spécialité officine, contre près de 60 % l'année précédente.
Il y a une dizaine d’années, l'officine représentait la filière la plus demandée par les étudiants en pharmacie. Désormais, elle attire quasiment autant d’étudiants que l’industrie et l’internat, observe le site de « L’Étudiant » dans un article intitulé « La filière officine part à la reconquête de son attrait perdu ».
« L’attrait des autres filières, et notamment de la filière industrie, est l’une des causes de la nette diminution du nombre d’inscriptions en officine », souligne Bernard Muller, le président de la Conférence des doyens de pharmacie. Tandis que l’officine traverse un contexte économique difficile et anxiogène, Bernard Muller explique que, à l’inverse, l’industrie pharmaceutique française est synonyme de forte employabilité, de salaires confortables, de perspectives d’évolution professionnelle, de management, d’entrepreneuriat et de carrières internationales.
Toutefois, l'officine conserve des atouts. La réforme en cours du troisième cycle des études pharmaceutiques pourrait redonner de l’attrait à la filière, notamment grâce à la création d’un statut d’interne (ou équivalent, et donc la gratification correspondant) aux étudiants en pharmacie officinale, souligne ainsi « L’Étudiant ». Mais surtout, les nouvelles missions octroyées aux officinaux sont de nature à séduire les futurs potards. Le magazine note que plusieurs facultés de pharmacie constatent, depuis un ou deux ans, un très léger regain d’intérêt pour la filière officine. Et selon les doyens et l’Ordre, ce ralentissement de la baisse du nombre d’inscrits serait notamment la conséquence directe de cette évolution du métier.
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