EN FRANCE, le groupe américain annonce un chiffre d’affaires 2009 de 754 millions d’euros, soit une progression de 15 %. Il conserve sa place de leader français du générique, comme en Italie. Tous laboratoires confondus, il est en 6e position, derrière des groupes tels que sanofi-aventis, Novartis ou Pfizer. En volume, Mylan passe n° 3, derrière sanofi et BMS, avec 210 millions d’unités vendues. Un succès que le président de Mylan région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), Didier Barret, attribue à « la qualité de ses produits et services », des « prix abordables » et à la « maîtrise de l’ensemble de la chaîne de production et de distribution, du principe actif au produit fini ».
Numéro 1 sur le marché de ville, Mylan occupe près de 30 % des parts de marché en valeur, devant Biogaran (22,2 %), Teva (10,1 %), sanofi (8,8 %) et Sandoz (8,1 %). La tendance est la même sur le marché hôpital, puisque Mylan occupe 34 % des parts de marché, devant Panpharma (13,6 %), Aguettant (11 %), Meda Pharma (9,9 %), Arrow (8,7 %) et Sandoz (6,3 %).
Sa gamme destinée à la ville a connu une belle augmentation avec l’arrivée sur le marché de 19 nouvelles molécules, soit un pipeline de 182 molécules et 483 présentations à la fin de 2009. « Le groupe Mylan réaffirme son statut de premier contributeur aux économies de santé en France. »
Second souffle.
Selon le groupe, sur 1,145 milliard d’euros d’économies en 2009, sa contribution est de 343 millions d’euros. Il devrait continuer sur cette lancée en profitant d’échéances brevetaires importantes en 2010 : losartan en mars dernier, anastrozole en avril, nebivolol en octobre, pramipexole en décembre, etc.
Néanmoins, Didier Barret rappelle ses revendications pour donner un second souffle à la croissance du générique en France : élargissement du répertoire (paracétamol, plantes, patchs), hausse de l’objectif de prescription en DCI à l’intérieur du répertoire, renforcement des mesures incitatives pour augmenter la pénétration des génériques. Par ailleurs, le président EMEA note que le marché est toujours sous la pression des baisses de prix. « L’acteur moteur reste le pharmacien mais il ne doit plus être seul, le médecin doit apporter sa pierre à l’édifice. Nous attendons donc d’avoir des retours sur la mise en œuvre des 14 000 CAPI (contrats d’amélioration des pratiques individuelles). »
Au plan européen, Mylan développe une présence opérationnelle dans 22 pays et une présence commerciale dans 85 pays et territoires de la zone EMEA. Une région importante à ses yeux puisque « dans les cinq prochaines années en Europe, 40 % des ventes de médicaments actuellement sous brevet seront accessibles aux génériques ».
du Laboratoire Mylan.
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