Le syndicat CFE-CGC s’inquiète pour l’avenir des unités françaises de production sous-traitant des laboratoires pharmaceutiques.
Le secteur des sous-traitants ou « façonniers » est particulièrement menacé, explique la CFE-CGC dans un communiqué, notamment en raison des baisses de prix des médicaments et d’un portefeuille de produits fabriqués caractérisé par une prédominance des médicaments génériques au faible prix de vente unitaire, ne leur permettant pas de dégager une marge d’exploitation suffisante. « Le milliard d’euros d’économies annoncé dans le cadre du prochain budget de la Sécurité sociale par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, pour nécessaire qu’il soit à l’équilibre des comptes, ne va pas arranger la situation des façonniers », souligne le syndicat.
Dans ce contexte, et afin de maintenir le tissu industriel et préserver les emplois, la CFE-CGC préconise de fixer un seuil minimal de prix (ou prix plancher) des médicaments garantissant la prise en compte des coûts de production et des contraintes industrielles. Elle propose également de tenir davantage compte du poids des investissements en production lors de la fixation et la révision des prix. Enfin, elle plaide pour la mise en place d’un logo « Made in Europe » sur les boîtes de médicaments, identifiant et valorisant le savoir-faire européen.
« La CFE-CGC refuse de laisser péricliter le secteur industriel de la sous-traitance pharmaceutique en France. Il faut que les pouvoirs publics, les élus et l’ensemble des décideurs concernés se mobilisent, car des solutions existent pour revitaliser la filière. Nos propositions permettent de lui assurer un avenir », déclare Isabelle Fréret, représentante CFE-CGC de la branche industrie pharmaceutique.
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