Pour l'Union nationale des professions libérales (UNAPL) la déréglementation de certaines professions libérales voulue par le ministre de l'Économie démissionnaire n'a pas eu les effets positifs annoncés et a semé le désordre.
Au lendemain de la démission attendue du ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, c'est l'heure du bilan. Pour les professions libérales réunies au sein de l'UNAPL, les actions menées par le médiatique ministre (CICE, mesures fiscales telles que le suramortissement de l'investissement) ont essentiellement été tournées vers les grandes entreprises et l'industrie, au détriment des TPE et des entreprises libérales, dont il avait pourtant la tutelle.
« Les réformes contestées qu'il a imposées et qui ont eu pour effet de déréglementer certaines professions libérales, n'ont pas eu les effets positifs annoncés, mais ont semé le désordre et complexifié un secteur d'activité, peut-être l'un des seuls, qui continuait à créer des emplois », estime l'UNAPL. L'organisation souligne que le ministre « n'a pas su voir l'atout économique du million de TPE et PME libérales » et juge donc son bilan « mitigé ». Elle souhaite que « le chemin sur lequel il s'engage à présent lui permette de prendre cette réalité en considération dans le futur ».
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