« Il y a trop de médicaments en France, on consomme trop de médicaments et nous les payons trop cher », a martelé Xavier Bertrand en présentant le projet de financement de la Sécurité sociale pour 2012. Le coupable est désigné. Surfant sur l’impopularité supposée des laboratoires dans l’opinion, dégât collatéral de l’affaire du Médiator, le gouvernement a choisi de faire porter l’essentiel des économies sur le médicament. Non pas par des baisses de remboursements ou des déremboursements, toujours impopulaires, mais surtout par des baisses de prix, négociées avec l’industrie pharmaceutique. Cette dernière y voit, non sans raison, une sanction collective. La punition touchera également les grossistes-répartiteurs et sans doute les officinaux, par ricochet. Dommage que, une fois de plus, la santé et un pan stratégique de son économie soient sacrifiés sur l’autel des intérêts à court terme. Les petits calculs n’ont jamais fait une grande politique.
Editorial
La punition
Publié le 26/09/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
J.G.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2861
Vaccin antirabique
Rabipur toujours en tension d’approvisionnement
Contraception et prévention des IST
Manix classic : une nouvelle gamme de préservatifs remboursés
À savoir pour bien dispenser
Un nouveau document de référence pour la substitution par un médicament hybride
À savoir pour bien dispenser
Keppra : vérifier la graduation sur la seringue