Le Laboratoire Mylan a annoncé vendredi être parvenu à un accord avec les autorités américaines, qui prévoit tout de même le versement de 465 millions de dollars.
Ce compromis solde le désaccord entre Mylan et les États-Unis depuis la hausse de prix du médicament Epipen de 100 à 600 dollars en quelques années. Pour y parvenir, Mylan a attribué à sa spécialité d'adrénaline auto-injectable pour le traitement d'urgence des réactions allergiques sévères une classification le plus souvent réservée aux médicaments innovants et contraignant le gouvernement fédéral à couvrir la totalité du prix appliqué.
Le département de la justice et les agences fédérales ont accusé le groupe d'avoir répercuté de vives hausses de prix sur les programmes d'assurance-maladie pour les plus démunis (Medicaid). Révélée fin août, cette affaire a scandalisé la classe politique, comme la candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton, qui note que ce traitement jouit d'un quasi-monopole aux États-Unis. De même, le procureur de l'État de New York a ouvert une enquête et accuse le laboratoire d'avoir introduit des clauses potentiellement anticoncurrentielles dans les contrats de vente d'EpiPen.
Avec l'AFP.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %