Près de trois quarts des emplois du centre de recherche de Galderma, basé à Sophia Antipolis, vont être supprimés.
Le laboratoire de dermatologie Galderma, filiale de Nestlé, s'apprête à supprimer au moins 400 postes sur 550 dans son centre de recherche de Sophia Antipolis, près de Nice. Les salariés en ont été informés le 19 septembre, réunis au lendemain d'un comité d'entreprise extraordinaire. Il s'agit d'un changement de stratégie de l'entreprise, a justifié le groupe, dont l’intention est d'ouvrir un « centre de compétences pour les médicaments biologiques et systémiques », indique Sébastien Cros, directeur de la communication. Toutefois, ce centre ne devrait pas être basé à Sophia Antipolis. « Nous cherchons une implantation avec un écosystème hospitalier adapté », explique Sébastien Cros.
Pour les salariés, le choc est de taille. Un plan de départ, qui pourra intéresser 300 personnes, devrait être ouvert en 2018, et seulement une centaine de salariés devraient avoir l'opportunité de rejoindre le nouveau centre. « Par ailleurs, au cours des douze prochains mois, nous allons considérer toutes les options pour garder une activité à Sophia Antipolis », laisse espérer Sébastien Cros.
Installé depuis plus de quarante ans (1981), le laboratoire de la technopole du sud de la France est présenté comme le plus grand centre de recherche et développement dans la dermatologie au monde. Sur ce site, environ 150 salariés font de la recherche pure, une autre partie travaille aux essais cliniques, fonctions support, etc.
Avec l'AFP.
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