Dans un communiqué intitulé « Carton rouge à Bayer », la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies Federgy constate que le groupe pharmaceutique allemand « a décidé de rompre ses relations commerciales avec les SRA et les CAP en baissant ses conditions générales et particulières de vente (CGV et CPV) de plus de 10 % ». Ces nouvelles conditions pour 2019 sont « non négociables » et réduisent considérablement les remises. « Certains laboratoires détournent la loi de 2009 sur les structures de regroupement à l’achat (SRA), ils privilégient la vente en direct en proposant des remises allant jusqu'à 23 ou 24 %, et une fois le pharmacien captif ils lui imposent des références pour continuer à bénéficier de remises sur les produits qui l'intéressent », s'insurge Alain Grollaud, à la tête de la commission économique de Federgy. Une politique qui favorise la pratique de la rétrocession à laquelle Federy s'oppose fermement. Federgy appelle les confrères à ne pas se « laisser dicter les produits proposés aux patients » et à ne pas se laisser impressionner par une multinationale « qui veut faire payer aux pharmaciens, après avoir fait payer à ses propres employés, le rachat de Monsanto ».
Conditions commerciales
Federgy fustige Bayer
Par
Publié le 24/01/2019
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3489
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %