La position de la France ayant accordé une RTU* à Avastin dans la DMLA et le remboursement du traitement est vivement critiquée par le laboratoire Roche. Après avoir réaffirmé son opposition en juin et appelé les autorités françaises à en assumer la responsabilité, le fabricant de cet anticancéreux a attaqué le décret de la RTU et déposé, fin août, deux recours auprès du Conseil d’État afin d’obtenir une suspension en référé de la décision de la RTU et par conséquent, du remboursement. Une décision devrait tomber dans les prochains jours.
Le laboratoire, qui s’était interrogé sur de nombreuses questions de sécurité, avait entre autres, stipulé que la forme pharmaceutique actuelle d’Avastin « n’est pas adaptée à une administration intravitréenne » et qu’un reconditionnement « comportait un risque de contamination bactérienne, notamment en l’absence de conservateur ». Roche voit une preuve de ces limites dans la RTU qui précise que « seuls les établissements hospitaliers en capacité de reconditionner, pourront administrer Avastin dans la DMLA ». Le laboratoire rappelle qu’il existe deux traitements alternatifs de cette pathologie, tous deux approuvés et remboursés.
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