Alors que le diagnostic de l’endométriose est long et difficile, un test salivaire, Endotest, devrait venir révolutionner ce diagnostic.
Endotest est un test de dépistage salivaire de l’endométriose, développé par la start-up française Ziwig en collaboration avec le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).
Alors que le délai diagnostique est de 8 à 12 ans en moyenne pour cette pathologie, ce nouveau test salivaire permet de diagnostiquer toutes les formes d'endométriose, quel que soit le niveau de gravité, en quelques jours. Sa performance diagnostique est supérieure à 98 %, avec une sensibilité de 97 % et une spécificité de 100 %.
Comment fonctionne-t-il ? L’Endotest vient détecter les microARN (miARN), de petits ARN non codants qui peuvent empêcher l'expression d'un gène (et donc la synthèse d'une protéine) en se fixant sur un ARN messager spécifique. Au total, 2 561 miARN humains ont été identifiés. Parmi eux, 109 miARN impliqués dans la physiopathologie de l’endométriose ont été détectés dans la salive, et 86 dans le sang. Ils ont permis la caractérisation d’une signature de la maladie dont les performances se sont avérées supérieures à celles de tous les outils diagnostiques actuellement utilisés, notamment l'IRM et l'échographie pelviennes.
En pratique, l'utilisation du test est très simple. Grâce à un kit d'autoprélèvement, les patientes peuvent réaliser elles-mêmes le prélèvement salivaire à domicile, avant de l'envoyer au laboratoire, qui fournira un résultat en quelques jours.
Endotest bénéficie d’un marquage CE. La société Ziwig est en discussion avec les autorités de santé concernant la mise à disposition et le remboursement de ce test, pour les patientes présentant une symptomatologie évoquant une endométriose. Si sa commercialisation doit a priori nécessiter une prescription médicale, la start-up Ziwig souhaite que l’Endotest soit accessible en pharmacie.
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