LA GESTION de l’insulinothérapie impose au patient, d’une part une autosurveillance glycémique (ASG) pluriquotidienne qui consiste à faire plusieurs mesures de la glycémie, et, d’autre part, un autocontrôle qui l’amène à adapter les doses d’insuline et à prendre lui-même des décisions thérapeutiques. En effet, si la mise en route du traitement est bien codifiée avec la titration de l’insuline basale au réveil, il se produit, au moment des repas, des excursions glycémiques (hyperglycémie et hypoglycémie) et le diabétique doit adapter sa dose d’insuline rapide et faire des réajustements en cas de dérapages. Une grande majorité de patients (70 %) s’injectent une dose fixe avant chaque repas et font éventuellement des corrections, d’autres (12 %) prennent en compte dans leurs calculs les glucides consommés aux repas, mais d’autres (18 %) s’injectent une dose fixe sans calcul ni adaptation. Les calculs journaliers ne sont pas évidents et les risques d’erreurs sont une source d’angoisse qui altère la qualité de vie au quotidien. Une étude réalisée par IPSOS Santé en avril 2011, a montré que 63 % des patients pensaient avoir fait une erreur, à un moment donné, dans le calcul de leur dose. « Le carnet d’autosurveillance papier est un outil majeur mais il manque de précision et d’assiduité de la part des utilisateurs, reconnaît Gérard Raymond, président de l’Association française des diabétiques (AFD). Une petite minorité de malades n’ont même pas de carnet papier. » En revanche, le carnet automatisé est fortement plébiscité car il apporte une simplification, une meilleure efficacité et un soulagement dans la gestion du diabète.
Progresser dans la gestion de la maladie.
Pour répondre aux attentes des diabétiques, il faut bien identifier les barrières à l’ASG dans la vie courante. La barrière cognitive apparaît comme un frein à la bonne conduite du traitement. « En effet, il ne suffit pas de faire des mesures régulières, il faut savoir interpréter et utiliser les résultats, c’est-à-dire avoir la connaissance et le sens du chiffre, déclare le Dr Helen Mosnier-Pudar diabétologue (Hôpital Cochin-Paris). Beaucoup de malades ne savent pas se situer par rapport au chiffre. En terme de mesure, il faut penser haut ou bas et non bien ou mal. Les patients doivent acquérir les bons réflexes pour contrôler leur alimentation et leur activité physique. Il faut leur donner une éducation approfondie et des outils d’aide à la décision, dans le cadre d’une ASG active avec des mesures appropriées et des objectifs glycémiques réalistes. » Souvent le patient se sent en danger mais il n’ose pas lui-même adapter les doses. Il a peur de se tromper, peur des erreurs fatales et des complications. « Il a besoin d’être rassuré, de retrouver la confiance et de ne plus avoir de doute dans ses calculs de dose », insiste la diabétologue.
Pour faire évoluer l’ASG, Abbott ouvre un nouveau chapitre en diabétologie avec le lecteur FreeStyle Papillon InsuLinx et ses six fonctionnalités innovantes qui en font le premier outil éducatif qui va au-delà des chiffres pour oser et progresser. Parmi ses fonctionnalités, le lecteur offre un écran tactile, un logiciel Auto-Assist intégré, un carnet d’autosurveillance automatisé avec présentation graphique des tendances glycémiques, et un calculateur à insuline rapide liée au repas qui aide le patient à calculer sa dose d’insuline en fonction du taux de glycémie et des paramètres personnalisés. Cette fonctionnalité doit être utilisée sur les conseils du médecin spécialisé qui dispose d’un code d’accès pour initier ou changer les paramètres en fonction des besoins spécifiques de chaque patient. Le lecteur s’utilise avec des bandelettes, dotées du ZipWik Design, qui facilitent et accélèrent l’application du sang, améliorant ainsi l’utilisation des tests glycémiques.
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