Top départ pour le « Mois sans tabac »

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Publié le 31/10/2018

Moi(s) sans tabac
Crédit photo : Capture d'écran

Le 1er novembre sera lancée la campagne « Mois sans tabac », un défi collectif visant à amener les fumeurs à arrêter de fumer, durant 30 jours au moins.

À la veille du lancement du « Mois sans tabac », déjà plus de 185 000 fumeurs se sont inscrits sur le site Tabac info service pour y participer, dépassant le nombre d’inscrits en 2017 (+15 %). Cette campagne d’aide à l’arrêt du tabac vise à inciter les fumeurs à arrêter de fumer ensemble, durant 30 jours, au mois de novembre. Le dispositif Tabac info service reste la porte d’entrée de ce défi, notamment avec une ligne téléphonique permettant le suivi par des tabacologues (tel : 38 39), une application programme d’e-coaching 100 % personnalisée (appli Tabac info service), un site Internet et une page Facebook. De leur côté, les pharmaciens participent à la campagne par la remise gratuite de kits d'arrêt (également téléchargeables sur le site Tabac info service).

Rappelons que ce défi national, dont c'est la troisième édition, a montré son efficacité. « Avec 380 000 tentatives en 2016, puis 160 000 en 2017, la campagne a contribué, avec les mesures du programme national de réduction du tabagisme, à une baisse historique du tabagisme en France : 1 million de fumeurs quotidien en moins entre 2016 et 2017 », évoque François Bourdillon, directeur général de Santé publique France.

Pour Agnès Buzyn, ministre de la Santé, « l’ambition est de multiplier les actions pour amener une première génération d'adultes non-fumeurs d’ici à 2032 ». Parmi ces actions, l’augmentation du prix du paquet de cigarette d’environ un euro par an est très efficace et sera poursuivie. « L’objectif est d’atteindre les 10 euros le paquet en 2022 », avance la ministre. Autre action phare : le remboursement des substituts nicotiniques sur prescription médicale, en remplacement du forfait qui disparaîtra en 2019. Rappelons que leur prescription est possible, en plus des médecins, par les sages-femmes, médecins du travail, chirurgiens-dentistes, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes… Mais pas par les pharmaciens !

Le programme national de réduction du tabagisme comprend d’autres actions à tous les niveaux : dans les établissements de santé, les PMI, les caisses primaires d’assurance maladie, etc. « L’objectif est de voir grandir une génération sans tabac », martèle Agnès Buzyn.