Le parquet de Marseille a démenti qu’une juge d’instruction s’apprête à faire tester sur des souris le gel de silicone à l’origine du scandale des prothèses mammaires PIP, comme l’a indiqué un avocat des parties civiles. « Cette information est complètement erronée. Il n’y a aucun test de ce type prévu sur des souris, mais une simple expertise technique sur la solidité de ces prothèses, et pour un coût de l’ordre de 80 000 euros et non un million », a indiqué à l’AFP le procureur de la République Brice Robin, démentant une information donnée par l’avocat Philippe Courtois qui défend plus de 2 700 femmes parties civiles.
Liquidée en mars 2010, la société PIP utilisait pour ses implants un gel de silicone non homologué et moins cher que celui déclaré officiellement.
Selon l’Agence française du médicament et des produits de santé, 17 411 femmes avaient fait retirer fin décembre 2013 leurs implants mammaires PIP, la plupart à titre préventif, pour un nombre de porteuses estimé à 30 000 en France et à plusieurs centaines de milliers dans le monde. L’Agence a jusque-là signalé 74 cancers du sein survenus chez des femmes porteuses d’implants PIP, mais relevé qu’ils ne sont pas « reliés aux particularités des prothèses PIP ».
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