« Pourquoi ne pas instaurer un dépistage universel de l’hépatite C ? » préconise le Pr Patrick Marcellin, hépatologue à l’hôpital Beaujon, lors du congrès Paris Hepatitis Conference qui s’est tenu les 10 et 11 janvier dans la capitale. En effet, réaliser un test de dépistage au moins une fois au cours de sa vie permettrait « d’éviter qu’on ne découvre des patients au stade de la cirrhose, voire du cancer du foie », indique-t-il. Pour lui, comme pour d’autres spécialistes, avec les nouveaux traitements de l’hépatite C qui permettent de guérir au moins 95 % des cas, l’éradication de la maladie est pour la première fois à portée de main dans plusieurs pays, dont la France, et ne dépend que de « la volonté des autorités de santé de systématiser le dépistage et de traiter tout le monde ». Mais le premier problème de l’hépatite C est d’améliorer le dépistage. En Allemagne, par exemple, les nouveaux traitements n’ont pas de limite de prescription comme cela est le cas en France. Pour autant, l’Allemagne n’a pas plus traité de patients l’an dernier. La raison : il faut avant tout dépister les personnes infectées, qui ne présentent généralement aucun symptôme durant des années, pour ensuite pouvoir les traiter efficacement et supprimer ainsi les réservoirs identifiés.
Pour un dépistage universel de l’Hépatite C
Par
Publié le 13/01/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Crédit photo : Phanie
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %