Petit abécédaire des pansements techniques

Publié le 31/05/2010

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Tous ces pansements accélèrent la cicatrisation.

- Alginates :

Composés de polysaccharides, ils ont un pouvoir hémostatique important, absorbent 10 à 15 fois leur poids, favorisent la régénération cellulaire en facilitant le drainage de la plaie et en y maintenant un environnement humide.

Utilisations : plaies hémorragiques, très exsudatives, infectées…

- Hydrocolloïdes :

Ils sont constitués de carboxyméthylcellulose formant un gel au contact de l’eau appliqué sur un film, une mousse polyuréthane ou un film non tissé. Ces pansements sont imperméables aux liquides (mais pas aux gaz, sauf en cas de film occlusif) et aux bactéries, adhésifs (à la peau saine, pas à la plaie), présentent un pouvoir absorbant modéré (3 à 4 fois leur poids), facilitent le drainage des exsudats et favorisent le bourgeonnement et l’épithélialisation.

Utilisations : plaies peu exsudatives, brûlures, escarres, ulcères de jambe, plaies postopératoires…

- Hydrocellulaires :

Ce sont des pansements hydrophiles (couche externe : film de polyuréthane ou autre) doués d’une capacité d’absorption élevée (10 fois leur poids), par capillarité ainsi que par rétention au sein de leur structure hydrocellulaire. Semi-perméables, ils n’adhèrent pas à la plaie.

Utilisations : plaies très exsudatives, superficielles ou profondes, escarres, ulcères de jambe, plaies traumatiques ou postopératoires.

- Hydrogels :

Ils sont constitués de polymères insolubles avec des sites hydrophiles. Ils présentent une bonne capacité à absorber les exsudats des plaies, faciliter la détersion en réhydratant les tissus nécrotiques et à favoriser le bourgeonnement.

Ils n’adhèrent pas aux plaies et favorisent la cicatrisation des plaies non exsudatives, dites « atones ».

Utilisations : plaies superficielles ou profondes, escarres, ulcères de jambe.