Un test sanguin apporte un réel espoir dans le dépistage de huit pathologies transmises par les tiques, dont la maladie de Lyme.
Dans ses formes chroniques, la malade de Lyme peut exposer à des conséquences neurologiques et articulaires graves. Mais une fois la phase aiguë passée (piqûre de tique avec présence d’un érythème migrant), le diagnostic devient difficile. En effet, les tests de sérodiagnostic actuellement utilisés ne sont pas performants : ils sont peu sensibles, souvent négatifs en cas d’infection récente, parfois faussement positifs, notamment en présence de maladie auto-immune ou d’une autre infection transmise par les tiques.
Toutefois, un nouveau test américain, le Tick-Borne Disease (TBD) Serochip, pourrait bien changer la donne. Ce test a été mis au point par des chercheurs de l’université de Columbia (États-Unis), et a fait l’objet d’une publication dans une revue publiée par « Nature », « Scientific Reports ». Son avantage : il est capable de dépister la présence de Borrelia burgdorferi responsable de la maladie de Lyme, mais aussi de 7 autres agents pathogènes transmis par les tiques aux États-Unis (Anaplasma phagocytophilum, Babesia microti, Borrelia miyamotoi, Ehrlichia chaffeensis, Rickettsia rickettsii, virus Heartland et virus Powassan). Les chercheurs indiquent que le test peut être modifié pour cibler d’autres agents pathogènes, ce qui permettrait de l’adapter au dépistage des infections présentes en Europe ou ailleurs. « Le temps de fabrication d’un nouveau test peut être effectué en moins de 4 semaines », affirment les chercheurs.
Pour tester la performance du TBD Serochip, les chercheurs ont analysé le sérum de patient ayant une maladie transmise par les tiques confirmée (maladie de Lyme, babésiose, anaplasmose, infection à virus de Powasan). Le test a détecté un large éventail d’épitopes discriminants et a permis de diagnostiquer de façon précise et fiable les maladies transmises par les tiques. De plus, le TBD Serochip a aussi permis d’identifier si une personne était infectée par plusieurs agents pathogènes. Un détail qui a toute son importance, car il permet de traiter les patients avec une antibiothérapie adaptée.
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