LES MESURES prises par le gouvernement sur le poste Médicament pour réduire le déficit de la Sécurité sociale inquiètent l’association de pharmacie rurale (APR). Les baisses de prix (870 millions d’euros) et la refonte des tarifs des dispositifs médicaux (70 millions d’euros) « risquent de contraindre près de 150 pharmacies rurales au dépôt de bilan dans les douze mois à venir », s’alarme son président, Albin Dumas. Avec, à la clé, une profonde déstabilisation du réseau des officines. « Comment par exemple envisager de vendre des médicaments à l’unité quand, dans le même temps, on demande au pharmacien, souvent seul au comptoir en rural, d’être un premier recours, de mener des entretiens et de se rendre au lit du malade », s’interroge Albin Dumas, qui rappelle que les officines rurales et de quartiers jouent un rôle sanitaire et social irremplaçable auprès des populations les plus démunies. Pour sauver ces pharmacies du dépôt de bilan, l’APR demande donc au gouvernement de faire aboutir les négociations sur l’honoraire de dispensation dans les plus brefs délais.
Budget de la Sécu
Le réseau menacé, selon l’APR
Publié le 03/10/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3034
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