SELON la définition de l’OMS, l’infertilité est l’incapacité pour un couple de concevoir après un an de rapports réguliers non protégés. L’infertilité provient de la femme dans 30 % des cas, de l’homme dans 20 % des cas. Elle implique le couple dans 40 % des cas. Dans 10 % la cause est inconnue. La part de la responsabilité masculine dans l’infertilité s’est accrue au fur et à mesure des années, des études ayant constaté un déclin régulier du nombre moyen de spermatozoïdes de 1,9 % par an. En effet, un homme sur vingt souffre d’hypofertilité, soit les testicules fabriquent trop peu ou pas du tout de spermatozoïdes, soit ils fonctionnent normalement mais les voies excrétrices sont atteintes ; dans certains cas rares, le sperme remonte dans la vessie au moment de l’éjaculation. L’hypofertilité est également due à une altération des spermatozoïdes : diminution de leur nombre, de la proportion vivante, de leur mobilité, de leur morphologie. Souvent, les anomalies sont associées, dans 30 % des cas le problème est multifactoriel lié au mode de vie, au tabagisme, à la pollution, à l’alimentation industrielle. La concentration en spermatozoïdes est considérée par les experts comme l’indicateur le plus fiable de la qualité du sperme. Une faible concentration représente la cause majeure de l’infertilité masculine (70 % des cas). Elle est détectable par spermogramme réalisé en laboratoire. Or, si la femme a l’habitude de consulter, le parcours diagnostic de l’homme est plus difficile à entreprendre. Une consultation médicale pour ce type de problème demeure encore taboue.
Un outil de sensibilisation avant la consultation.
L’amalgame entre hypofertilité et virilité est rapide et provoque des réactions émotionnelles fortes : « j’étais en colère, je m’en voulais de ne pas pouvoir fonder une famille avec ma compagne qui n’avait pas d’enfant », témoigne Philippe Roussel, membre de la MAIA (association nationale de patients infertiles). Ces considérations psychologiques sous-tendent la démarche médicale qui est ressentie comme embarrassante, contraignante et chronophage. « Ce n’est pas un moment agréable, on a peur de ne pas y arriver. Dans certains pays, on peut faire le recueil à son domicile, en France c’est souvent impossible. L’endroit est souvent triste, on se sent seul et comme le temps des rendez-vous est très court il faut se dépêcher… »
Dans ce contexte, AAZ propose un autotest de fertilité destiné aux hommes. SpermCheck Fertility est le premier autotest immunologique de dépistage d’une concentration basse en spermatozoïdes. À partir d’un échantillon de sperme, il détecte la présence de la protéine SP10 située spécifiquement au niveau de la tête des spermatozoïdes. Il indique si la concentration en spermatozoïdes par ml de sperme est faible (inférieure à 15 millions de spz/ml) ou normale (égale ou supérieure à 15 millions de spz/ml). Ce seuil correspond à la nouvelle norme de l’OMS, au-delà duquel 95 % des hommes réussissent à procréer naturellement dans un délai d’un an. Spermcheck Fertility permet de sensibiliser et d’aider les hommes et les couples à entreprendre des démarches médicales nécessaires à un bilan complet de fertilité. Il ne dispense pas de réaliser un spermogramme. Cependant, il ne prend pas en compte les autres facteurs d’infertilité et il ne peut, en aucun cas, être interprété comme une preuve de fertilité ou d’infertilité masculine. Il analyse une cause possible, il peut y en avoir d’autres. Sa fiabilité a été évaluée à 98 %.
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