Le lecteur de glycémie Freestyle Libre d’Abbott, qui permet de mesurer sa glycémie sans se piquer, sera bientôt remboursé en France, et donc disponible en pharmacie.
Le lecteur de glycémie Freestyle Libre permet aux diabétiques sous insuline de mesurer leur glycémie sans contact et donc sans piqûre au bout du doigt, à l’aide d’un capteur simplement collé sur le bras, dont la durée de vie est de 14 jours. Pour obtenir rapidement et de manière indolore la mesure de son taux de glucose, il suffit de passer un lecteur Freestyle Libre au-dessus de ce capteur. Toutefois, jusqu'à présent, ce dispositif n'était pas remboursé par la Sécurité sociale. La situation est en passe de changer. En effet, Le Laboratoire Abbott vient d’annoncer que ce dispositif sera bientôt pris en charge à 100 % en France. « Nous avons obtenu un accord avec les pouvoirs publics qui pourra permettre le remboursement du Freestyle Libre via les pharmacies dans les prochaines semaines avec une marge encadrée », indique le laboratoire.
Interrogé, le ministère de la Santé « salue cet accord qui représente une avancée majeure pour les patients diabétiques ». Un avenant à la convention liant le laboratoire et le Comité économique des produits de santé (CEPS) devrait être signé dans les prochains jours. Le dispositif sera inscrit ensuite sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) et un arrêté sera pris par le CEPS dans le courant de la semaine prochaine.
Environ 30 000 personnes ont déjà acquis ce dispositif qui, jusqu'ici, n'était pas pris en charge par l'assurance-maladie. « 300 000 patients devraient, à terme, bénéficier de ce dispositif innovant », estime le ministère.
La Fédération française des diabétiques a également salué cette décision dans un communiqué. « Cette innovation permettra aux personnes atteintes de diabète de pouvoir mieux se suivre et mieux vivre. À terme, elle représente des économies pour l'assurance-maladie grâce à une diminution de consommation des bandelettes et autopiqueurs mais aussi, et surtout, en évitant hospitalisations, arrêts de travail et complications médicales », indique la fédération.
Avec l'AFP.
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