Pour savoir si le patient prend correctement son traitement et à quelle heure, rien de plus simple : il suffit d’incorporer dans les comprimés un petit « mouchard », à savoir une puce de la taille d’un grain de sable.
C’est ce qu’ont réalisé une start-up américaine Proteus Digital Health et le laboratoire Otsuka Pharmaceutical pour Abilify, un neuroleptique atypique utilisé dans le traitement de la schizophrénie.
Quand le comprimé arrive dans l’estomac, le microcapteur (non toxique) est activé et envoie un signal à un capteur-récepteur placé à l’intérieur d’un patch collé sur le bras qui le transmet ensuite au smartphone du patient ou d’un aidant d’où il peut être renvoyé à une plate-forme spécialisée.
Objectifs : optimiser l’observance chez des patients chroniques dont le traitement est indispensable et qui, comme les schizophrènes, communiquent peu avec les professionnels de santé, et faire un suivi en temps réel pour pouvoir ajuster les doses.
Le dossier est en attente d’approbation par la FDA mais Proteus pense déjà à d’autres « smart pills » pour d’autres pathologies neurologiques, les greffes et l’insuffisance cardiaque.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %