NOS CHEVEUX connaîtront 25 cycles pilaires durant l’ensemble de notre vie ; ces cycles ont une durée de deux à cinq ans. « Nous avons souvent la notion qu’une fois ces 25 cycles accomplis, le cheveu ne repousse pas. C’est faux, affirme le Dr Sylvie Garnier-Lyonnet, dermatologue à Lyon. Tant que le cheveu a la capacité de pousser, il pousse. En revanche, tous les cheveux n’ont pas le même profil évolutif au niveau du vieillissement capillaire. Différents facteurs environnementaux peuvent venir perturber un cycle et être à l’origine d’une chute diffuse. S’occuper de son hygiène de vie est nécessaire pour conserver le plus longtemps possible ses cheveux. » Le stress oxydatif cellulaire est un facteur majeur de la chute de cheveux, il altère les mécanismes de défense antiradicaux libres et produit une apoptose (mort programmée des cellules) qui va générer une diminution de la phase anagène du cycle (pousse) et l’apparition prématurée de la phase catagène (chute). De plus, on observe une modification des cellules endothéliales et des mélanocytes, et la production de cytokines pro-inflammatoires appelée fibrose. Le stress oxydatif est déclenché par de multiples facteurs environnementaux intriqués dont le stress émotionnel, l’exposition solaire (UVA et UVB), la pollution, mais aussi le tabac. « Le tabagisme est souvent sous-estimé, mais ses effets sur le follicule sont prouvés dans différentes études qui montrent que des souris exposées à la fumée de cigarette perdent leurs poils », souligne la dermatologue. L’alimentation a également un rôle clé, le cheveu ayant des besoins spécifiques en acides aminés soufrés (cystine), en glutamine, arginine, en vitamines, en zinc et en fer. « Il est important de constater que même si on a une bonne hygiène de vie, il est intéressant de supplémenter en cystine, vitamine B6 et zinc, précise la spécialiste, l’apoptose ne diminue que si la cystine et la vitamine B6 sont associées et en quantité suffisante. »
Du zinc et de l’arginine.
Le rôle de la cystine et de la vitamine B6 n’est plus à démontrer dans la reconstruction du cheveu. Depuis sa commercialisation en 1975, le médicament Cystine B6 Bailleul a fait ses preuves, il a accompagné plusieurs générations de patients soucieux de prendre soin de leur chevelure. Aujourd’hui, la saga se poursuit et les laboratoires abordent cette quatrième décennie avec Cystiphane Bailleul, un complément alimentaire enrichi en zinc et en arginine. Le produit emprunte à la spécialité historique son cœur de formule très concentré en actifs : L-cystine (2 000 mg/j) et vitamine B6 (2 mg/j). Le zinc est un oligo-élément très utilisé en dermatologie notamment dans l’acné, sa présence dans une formule antichute se justifie par son rôle bénéfique dans le métabolisme des acides aminés soufrés, en synergie avec la vitamine B6. Il est nécessaire à la formation de kératine et favorise ainsi la croissance du cheveu. L’arginine est indispensable à la synthèse de la trichohyaline (protéine du cheveu). Elle a un effet vasodilatateur et favorise la microcirculation péribulbaire et donc la kératogenèse. Deux soins complémentaires, une lotion et un shampooing antichute, s’ajoutent à la présentation orale en comprimés pour une prise en charge durable, en cas de chute de cheveux réactionnelle, chronique ou occasionnelle, chez l’homme et chez la femme. Actuellement, les recherches portent sur la prévention apportée par les composants de Cystiphane Bailleul vis-à-vis des agressions extérieures, des polluants ou encore des molécules de chimiothérapie touchant le follicule pileux.
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