Les isoflavones contenues dans les compléments alimentaires disponibles sur le marché européen ne présentent pas de danger pour les femmes post-ménopausées. Telle est la conclusion d’une évaluation scientifique réalisée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). « Les éléments de preuve examinés ne suggèrent pas qu’il existe d’effet nocif sur les trois organes pris en compte dans cette évaluation : la glande mammaire, l’utérus et la glande thyroïde. Nous avons pris en considération des études utilisant des doses expérimentales d’isoflavones que l’on trouve généralement dans les compléments alimentaires destinés aux femmes ménopausées dans l’Union européenne », a déclaré le Dr Alicja Mortensen (EFSA).
Toutefois, ces résultats se limitent à ces doses et à des durées d’apport limitées, allant de trois mois à un peu moins d’un an. De plus, il n’a pas été possible d’évaluer les risques possibles pour les femmes au cours de la période de transition vers la ménopause, ainsi que pour les femmes ménopausées présentant des antécédents familiaux de cancer, en raison de l’absence de données disponibles pour ces groupes de femmes.
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