La nutrition (alimentation et activité physique) est un déterminant majeur de la santé et notamment des pathologies chroniques. Au cours des 30 dernières années, de nombreux travaux scientifiques fondamentaux, cliniques et épidémiologiques ont mis en évidence le rôle des facteurs nutritionnels dans le déterminisme des principales maladies chroniques en France comme dans l’ensemble des pays industrialisés et dans les pays émergents.
En France, les maladies chroniques dans lesquelles les facteurs nutritionnels sont impliqués constituent également des enjeux majeurs de santé publique. Les maladies cardio-vasculaires, deuxième cause de mortalité chez l’homme juste après le cancer, et première cause chez la femme, sont à l’origine de près d’un décès sur 3.
S’il est difficile de mesurer précisément le poids relatif des facteurs nutritionnels, de nombreux arguments suggèrent qu’il est important. Par exemple, il existe une relation dose-effet directe entre la consommation de sel et la pression artérielle. La baisse de la consommation de sel réduit le risque à long terme d’événements cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux et les dépenses de santé, comme cela a en particulier été montré dans une modélisation réalisée aux États-Unis.
Relation dose-réponse
Une relation dose-réponse a également été mise en évidence entre le niveau d’activité physique et la prévention de 7 maladies chroniques. La comparaison des groupes de sujets les plus actifs ou en meilleure condition physique aux groupes les moins actifs ou en moins bonne condition physique a permis d’estimer la réduction du risque de survenue de maladie cardio-vasculaire à 33 %.Différentes études ont mis en évidence une augmentation de la connaissance des recommandations nutritionnelles depuis le lancement, en France, du Programme national nutrition santé (PNNS) et ses campagnes de communication. Mais la connaissance des repères de consommation, si elle a considérablement progressé grâce à la communication active du PNNS, n’est pas suffisante pour permettre l’atteinte des objectifs de santé publique et notamment pour les populations les plus vulnérables. Les stratégies de santé publique fondées exclusivement sur les déterminants individuels des comportements alimentaires et d’activité physique qui ne s’appuient que sur la communication, l’information et l’éducation nutritionnelle ont en effet des limites. Ces approches n’agissent en effet pas sur les inégalités sociales de santé en nutrition. C’est pourquoi depuis 2006 le PNNS insiste sur les déterminants environnementaux des comportements.
Les aliments, passer au vert…
Le système d’information nutritionnelle cinq couleurs (5-C), du vert au rouge, proposé pour être apposé sur la face avant des emballages des aliments, apparaît comme un outil permettant de différencier la qualité nutritionnelle des aliments vendus en France. Les travaux scientifiques disponibles montrent qu’il est perçu favorablement et bien compris par les consommateurs. Sa construction garantit une bonne cohérence du système par rapport aux repères de consommations du Plan national nutrition santé. Le 5-C apparaît donc comme un moyen transparent d’aider les consommateurs à orienter leurs choix vers des produits de meilleure qualité nutritionnelle (5, 6) tout en incitant les industriels à améliorer les produits alimentaires pour bénéficier d’un meilleur positionnement sur le logo…
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