LA RECHERCHE médicale sait aujourd’hui amplifier l’action des médicaments en ciblant leur action précisément sur les cellules à traiter. Le ciblage thérapeutique consiste ainsi à diriger le principe actif vers un récepteur spécifique qu’il est capable de reconnaître, ce qui permet d’internaliser la molécule active au sein du tissu ou de la cellule déficiente. Son efficacité est ainsi concentrée sans déperdition et sans risque de toxicité pour les cellules environnantes. Les actifs à libération ciblée sont hybrides, ils sont en effet associés à des véhicules « intelligents » dont la forme chimique leur permet de se déplacer à la manière d’un projectile aimanté vers la cible à atteindre. « Concrètement, la première phase consiste à étudier la biologie du tissu ou de la cellule cible pour y découvrir d’éventuels récepteurs spécifiques. Une fois identifiés, la seconde phase consiste à programmer des actifs capables de venir se fixer précisément sur ces récepteurs, puis de greffer ces « appâts » directement au principe actif du médicament qui sera ainsi entraîné vers la zone sélectionnée » explique Jean-Michel Scherrmann, doyen de la faculté de pharmacie Paris V. Ce principe connaît déjà plusieurs applications médicales, comme en infectiologie en couplant l’aciclovir et la valine (valaciclovir) pour accéder à la circulation sanguine, ou en neurologie, en associant la dopamine à l’acide carboxylique, pour franchir les membranes cérébrales. Dans la peau, un seul et même type de cellules est à l’origine des multiples signes de vieillissement, et les laboratoires Vichy s’inspirant des médicaments à libération ciblée, créent une nouvelle association d’actifs.
Une correction anti-âge multiple.
Des études sur la biologie de la peau ont montré l’existence de récepteurs spécifiques (au sucre) à la surface des cellules créatrices de fibres, et elles ont mis en évidence une synergie exceptionnelle entre la vitamine C et le monosaccharide R, un actif exclusif de ciblage de ces cellules. Ainsi, Vichy crée le complexe breveté vitamine C+M à libération cellulaire ciblée qui va stimuler les fibroblastes pour produire de nouvelles fibres. Le nouveau soin sérum Lift-Activ CxP Total, antirides, fermeté et éclat spectaculaire, est deux fois plus efficace que la vitamine C seule. « Pour démontrer l’efficacité du soin sur les signes de l’âge, nos laboratoires, en partenariat avec le centre d’expertise du département de dermatologie de l’Université d’Iéna, ont utilisé la dernière innovation de preuve médicale : la caméra biphotonique qui permet de traverser les couches de la peau jusqu’au derme, sans invasion, comme avec un scanner », précise Marie-Dominique Chapuis, la directrice générale. Les résultats cliniques montrent, en profondeur, l’évolution biologique des fibres avec notamment les fibres créées par les fibroblastes. En surface, la correction anti-âge se traduit visiblement par plus de fermeté (+33 %) après quatre heures d’application, moins de rides (-18 %) au bout d’un mois, et plus d’éclat dès la première minute d’application. Pour bénéficier de l’efficacité intense et rapide d’un sérum sans renoncer au confort d’une crème, la texture du soin associe une base gélifiée, qui accélère la pénétration et la biodisponibilté des actifs, à des composés nutritifs et émollients. L’éclat est mis en valeur grâce à une concentration de micropigments et de nacres et par la présence du LHA (lipohydroxyacide), actif breveté l’Oréal qui agit comme un peeling doux.
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