La dermatite atopique affecte une part conséquente des enfants puisque l’on estime la population des petits Français touchée à hauteur de 5 % à 20 %. Elle est la conséquence d’une hyperréactivité innée de la peau au milieu externe, c’est-à-dire une réaction que produisent les cellules immunitaires face à des agents extérieurs. L’affection peut se manifester très tôt, dès l’âge de deux mois, par l’apparition de rougeurs et d’une sensibilité accrue de la peau. Elle se localise tout d’abord au niveau du visage et des zones convexes (coudes, genoux…) avant d’investir les plis du corps.
« La prise en charge de la dermatite atopique commence par l’application d’émollients dont la formule doit être très bien étudiée car la présence d’un seul élément sensibilisant peut être problématique », rappelle le docteur Toni Ionesco. Il en va de même des produits d’hygiène qui doivent être exempts de savon, un composant trop agressif pour une peau atopique car il altère le sébum déjà trop rare sur ces épidermes affectés. Des formules étudiées (nettoyants émollients, crèmes et baumes hydratants) permettent donc d’assurer le soin quotidien des bébés atopiques : les lignes Xémose et Bariéderm chez Uriage, les gammes Trixéra+ Selectiose chez Avène, Lipikar chez La Roche-Posay, Exomega chez Aderma, Atoderm chez Bioderma, Topialyse nouvelle génération chez SVR et Xerodiane Plus chez Noreva LED. Et plus spécifiquement le Baume relipidant Stelatopia de Mustela (Expanscience), le soin émollient Atopicalm de Dermagor, la mousse nettoyante Cetaphil Restoraderm de Galderma, la mousse Excipial Kids des laboratoires Spirig.
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