Phénomène biologique naturel, la cicatrisation n’en est pas moins complexe, impliquant la reconstruction de l’épiderme, de la jonction dermo-épidermique et du derme richement vascularisé. Elle se compose de trois étapes : la phase vasculaire et inflammatoire, la phase de réparation tissulaire, et la phase de remodelage tissulaire.
La première phase est en fait consacrée au nettoyage de la plaie et peut durer de deux à quatre jours. Un caillot sanguin se forme servant de support à la migration des cellules pro-inflammatoires. Puis le système de défense contre l’infection et la détersion de la plaie se mettent en place sous l’effet de l’exsudation. Dans un second temps, tous les éléments potentiellement infectieux sont éliminés de la plaie. À ce moment, la multiplication et la division cellulaire sont déjà en action. La phase de réparation succède rapidement au stade inflammatoire et va durer une dizaine de jours. Elle consiste en la prolifération et la migration des différentes populations cellulaires de la peau : fibroblastes, cellules endothéliales, kératinocytes. En même temps qu’apparaît un nouveau réseau vasculaire, une matrice dermique immature se forme pour permettre la réparation épidermique. Celle-ci s’effectue des berges de la plaie vers le centre jusqu’au recouvrement de la zone lésée. Les kératinocytes arrêtent alors leur migration pour se mettre à proliférer. La troisième phase est celle du remodelage tissulaire et peut durer plusieurs mois. C’est alors que la cicatrice va prendre sa forme définitive.
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