LA CELLULITE a beau ne pas être une maladie, toutes les femmes trouvent ces surcharges adipeuses sous-cutanées, localisées essentiellement aux cuisses, aux fesses, au ventre et aux hanches, disgracieuses et sont prêtes à tout essayer pour s’en débarrasser. Elles savent que « la peau d’orange » est l’apanage des femmes, que les hormones et l’hérédité jouent un grand rôle, mais rien n’y fait. Il est vrai que d’autres facteurs entrent en jeu, notamment les facteurs alimentaires, l’hygiène de vie, l’insuffisance circulatoire et la fragilité capillaire. Les méthodes et produits proposés visent l’un ou l’autre de ces facteurs, mais il est bien difficile de se faire une idée de ce qui « marche » et de ce qui est fantaisiste, illusoire ou parfois dangereux.
Liposuccion et radiofréquence.
Depuis l’interdiction des techniques de lyse adipocytaire invasive (laser transcutané, injection d’agents chimiques), décrétée le 12 avril 2011 à la suite d’un avis défavorable de la HAS selon lequel elles présentaient « un danger grave pour la santé humaine », les chirurgiens esthétiques comme le Dr Bernard Mole sont « dans une position d’attente ». Avant la mise au point de nouvelles techniques, en plein développement, la liposuccion, qui consiste à détruire les amas de cellules graisseuses avec ou sans aspiration, reste une solution, mais les résultats sont très inégaux. L’amélioration est parfois indéniable, parfois discutable, et parfois si décevante qu’une intervention chirurgicale complémentaire est nécessaire. Des méthodes plus récentes, comme la radiofréquence combinée (Bodytite), dont l’effet est purement thermique, sont considérées comme des traitements d’appoint.
Recentrage sur les valeurs sûres.
Fini les séances de kiné (palper-rouler) des années 1970, la mésothérapie avec des produits « scientifiques » (à base de xilocaïne ou de phlébotoniques) et les drainages lymphatiques, tout aussi inefficaces. Fini aussi les coupe-faim, dangereux. Mais l’offre reste pléthorique et hétéroclite :
- Les substituts de repas font perdre du poids, mais « pas là où il faut », explique le Dr David Elia, gynécologue.
- Les compléments alimentaires (draineurs, détoxifiants), en boissons, comprimés, sticks ou billes effervescentes, sont en déclin depuis 2005, après une période d’engouement.
- Les méthodes alternatives : le shorty amincissant et les tongs anticellulite, censées stimuler les muscles des jambes, des pieds et des fesses, n’ont pas d’efficacité prouvée.
- Les patchs amincissants imprégnés n’ont plus la cote, et pour cause.
- Les plate-formes vibrantes sont mauvaises pour les articulations et aussi inefficaces que les autres appareils amincissants (cryolipolyse).
Aujourd’hui, les femmes, lasses des surpromesses et soucieuses de leur budget, se recentrent sur des valeurs sûres : manger équilibré, pratiquer une activité physique et utiliser des topiques qui ont fait leurs preuves. L’actif lipolytique reconnu reste la caféine (dosage à 5 %). Le gel, dont la formule a été optimisée par du céthiol, est actuellement la référence.
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