GRÂCE à son double système racinaire très étendu en surface dans un rayon de vingt mètres pour capter l’eau, et en profondeur jusqu’à sept mètres pour stocker et puiser l’eau dans les réserves du sol, cet arbre épineux du désert de l’Afrique subsahélienne, est capable de constituer des réserves hydriques et lipidiques optimales, et de survivre jusqu’à deux ans en l’absence totale d’eau. Son fruit, drupe ovoïde charnue qui ressemble à une datte, est apprécié des populations locales pour ses qualités nutritionnelles, mais c’est au cœur de l’amande que les Laboratoires Klorane ont identifié une source d’actifs parfaitement adaptés aux besoins physiologiques du cheveu sec, abîmé et cassant, et ils ont su isoler un extrait pour nourrir et réparer la tige capillaire. « Le marché capillaire est très dynamique et nous avons voulu couvrir l’ensemble de l’offre en apportant une réponse botanique dans une optique d’éco-conception et dans un projet écoresponsable, en suivant le cahier des charges de Botanical expertise de Pierre Fabre, qui devient la nouvelle identité labellisée de la Phytofilière », annonce Jean-Charles Diaz, chef de produits Klorane. Grâce à une technique d’extraction originale et innovante réalisée par l’usine Plantes & Industries Pierre Fabre selon les principes de la chimie verte, Klorane a pu concentrer l’ensemble des actifs présents dans l’amande et réunir la partie lipophile contenant les beurres et les huiles, mais aussi la partie hydrophile riche en acides aminés essentiels, en protéines et en polysaccharides. L’extrait breveté de dattier du désert est associé à un hydrolysat de protéines de blé, véritable kératine végétale, pour renforcer la solidité du cheveu. La gamme se compose de trois soins sur mesure à utiliser seuls ou en association, et dont le pouvoir « anti-casse » a été mesuré et breveté en réalisant un test de résistance ou test d’extensométrie sur mèches.
L’engagement de Klorane.
L’Institut Klorane est impliqué dans la Grande muraille verte. Ce projet africain de grande ampleur est né en 2004 et réunit officiellement onze gouvernements africains autour d’un vaste chantier : l’édification, d’ici à quinze ans, d’une ceinture végétale de 7 000 km de long sur 15 km de large, de Dakar à Djibouti. « Son objectif est de planter plusieurs espèces végétales endogènes très résistantes, dont le dattier du désert, pour freiner la désertification de l’ensemble de la zone Saharo-sahélienne appauvrie par une émigration massive depuis les grandes sécheresses de 1970-1980, et les effets du surpâturage, explique Gilles Boetsch directeur de recherche au CNRS. Ces pépinières et la création de petits potagers tenus par les femmes sont aussi destinées à restaurer progressivement l’écosystème, et à fournir aux populations locales des ressources durables et une alimentation diversifiée par la consommation de fruits et légumes. » Le Sénégal est pionnier dans ce programme et l’Observatoire Hommes-Milieux, créé par le CNRS à Tessékéré, permet de suivre et de pérenniser les premières retombées qui sont encourageantes.
En partenariat avec le CNRS, l’Institut Klorane a décidé de s’impliquer pour restaurer le patrimoine végétal en plantant 10 000 dattiers du désert par an pendant trois ans ; fidèle à ses missions, l’Institut s’engage également à explorer de nouvelles ressources en finançant trois thèses de doctorat sur le dattier du désert et ses impacts sur les hommes, leur environnement et leur santé, et à éduquer les populations locales en soutenant une université d’été de science et de médecine, sous forme de plusieurs séminaires destinés à dispenser des soins et à faire partager des expériences de terrain.
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